Les services à la personne sont un ensemble de services, exercés à domicile, qui permettent d’accompagner et de faire assister ses proches, enfants, personnes âgées ou handicapées, ou personnes ayant besoin d’une aide temporaire.
Tant que leur santé le leur permet, les personnes âgées aspirent à continuer à vivre en autonomie chez eux dans un environnement familier. Pour garantir leur maintien à domicile une gamme de services adaptés (repas à domicile, aide et accompagnement, soins, téléassistance, transport, etc.) est disponible.
La liste complète de ces services est fixée par le code du travail (article D.7231-1). Accès à la liste des activités de services à la personne.
Pour faciliter l’accès aux services à la personne, les particuliers employeurs bénéficient d’un avantage fiscal prenant la forme d’un crédit d’impôt sur le revenu égal à 50% des dépenses engagées.
Pour simplifier la relation entre la personne et son employé à domicile, le Cesu permet de déclarer facilement la rémunération du salarié à domicile pour des activités de service à la personne.
Avec le Cesu, vous êtes assuré d’être dans la légalité et avec le service Cesu +, vous confiez au Cesu tout le processus de rémunération de votre salarié
Pour en savoir plus
🔗 Tout savoir sur le Cesu
Des aides financières existent également pour les personnes âgées (APA : allocation personnalisée d’autonomie; ASPA : allocation de solidarité aux personnes âgées), les personnes handicapées (PCH : prestation de compensation du handicap; AEEH: allocation d’éducation de l’enfant handicapé) et les enfants de moins de 6 ans (PAJE : prestation d’accueil du jeune enfant délivrée par la CAF ou la MSA).
Pour en savoir plus consultez le portail servicesalapersonne.gouv.fr
Question-réponse
Qu'est-ce qu'une réduction de peine ?
Vérifié le 01/01/2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre), Ministère chargé de la justice
La réduction de peine est une baisse de la durée d'emprisonnement prononcée par le juge pénal. Cette réduction était accordée automatiquement en fonction de la durée de détention, mais la situation a changé depuis le 1
Pour pouvoir bénéficier d'une réduction de peine, vous devez avoir une bonne conduite pendant votre détention et faire des efforts de réadaptation sociale et de réinsertion.
Exemples d'actes de bonne conduite et de réinsertion :
- Respect du règlement intérieur de la prison
- Préparation d'un diplôme ou participation à une formation professionnelle
- Suivi d'une thérapie pour éviter la récidive
- Efforts d'indemnisation des victimes
La décision d'accorder une réduction de peine est prise par le juge de l'application des peines, après avis de la commission de l'application des peines.
Pour avoir une réduction de peine, vous devez envoyer une demande écrite au juge de l'application des peines compétent pour votre lieu de détention.
Où s’adresser ?
À noter
même si vous ne faites pas de demande, le juge de l'application des peines doit examiner au moins une fois par an l'opportunité de vous accorder une réduction de peine.
La durée de la réduction de peine est déterminée en fonction de l'importance de votre condamnation et de la durée de votre incarcération.
Le juge de l'application des peines tient compte également de votre comportement en prison et de la nature de l'infraction que vous avez commise.
-
Le juge de l'application des peines peut vous accorder une réduction de peine qui peut aller jusqu'à 14 jours par mois d'incarcération.
Si votre condamnation a été assortie d'un suivi socio-judiciaire et que vous ne suivez pas le traitement proposé, la réduction de peine maximale qui vous sera accordée est limitée à 7 jours par mois d'incarcération.
Si vous avez été condamné pour une infraction commise sur une personne dépositaire de l'autorité publique, la réduction de peine maximale est aussi limitée. La durée de la réduction de peine est de 7 jours par mois d'incarcération s'il s'agit d'un crime et de 9 jours par mois d'incarcération s'il s'agit d'un délit.
Si vous avez fait des déclarations qui ont permis de de faire cesser ou d'éviter la réalisation de crimes graves, vous pouvez bénéficier d'une réduction exceptionnelle de peine pouvant aller jusqu'au tiers de votre peine.
Si vous avez aidé la direction de la prison à mettre fin ou à éviter la réalisation d'actes de mutinerie ou d'évasion, vous pouvez bénéficier d'une réduction exceptionnelle de peine pouvant aller jusqu'au tiers de votre peine.
-
Le juge de l'application des peines peut vous accorder une réduction de peine maximale de 6 mois par année d'incarcération.
Si votre condamnation a été assortie d'un suivi socio-judiciaire et que vous ne suivez pas le traitement proposé, la réduction de peine maximale qui vous sera accordée est limitée à 3 mois par année d'incarcération.
Si vous avez été condamné pour un acte terroriste, la réduction de peine maximale qui vous sera accordée est également limitée à 3 mois par année d'incarcération.
Si vous avez été condamné pour une infraction commise sur une personne dépositaire de l'autorité publique, la réduction de peine maximale qui vous sera accordée est aussi limitée. La réduction de peine est de 3 mois par année d'incarcération s'il s'agit d'un crime et de 4 mois par année d'incarcération s'il s'agit d'un délit.
Si vous avez fait des déclarations qui ont permis de de faire cesser ou d'éviter la réalisation de crimes graves, vous pouvez bénéficier d'une réduction exceptionnelle de peine pouvant aller jusqu'au tiers de votre peine.
Au cas vous seriez condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, vous pouvez bénéficier d'une réduction exceptionnelle du temps d'épreuve pouvant aller jusqu'à 5 ans.
Si vous avez aidé la direction de la prison à à mettre fin ou à éviter la réalisation d'actes de mutinerie ou d'évasion, vous pouvez bénéficier d'une réduction exceptionnelle de peine pouvant aller jusqu'au tiers de votre peine.
Au cas vous seriez condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, vous pouvez bénéficier d'une réduction exceptionnelle du temps d'épreuve pouvant aller jusqu'à 5 ans.
La réduction de peine peut être retirée au cours de l'année suivante si vous avez une mauvaise conduite.
C'est le juge de l'application des peines qui détermine, avec l'aide de la commission de l'application des peines, les comportements qui peuvent être considérés comme une mauvaise conduite.
Elle peut notamment découler des faits suivants :
- Commettre de nouvelles infractions
- Refuser de se soumettre à des prélèvements pour établir votre empreinte génétique
- Tenter de soumettre le matériel biologique d'une tierce personne au prélèvement
Le retrait peut porter sur la totalité ou sur une partie de la réduction de peine.
Si vous refusez de vous soumettre à un prélèvement biologique, le retrait ne peut porter que sur les réductions de peine qui se rapportent à la condamnation pour laquelle le prélèvement doit être effectué.
La décision de retrait est prise par le juge de l'application des peines, après avis de la commission de l'application des peines.
Le juge de l'application des peines doit prendre une ordonnance qui précise les motifs du retrait.
Il peut agir de sa propre initiative ou à la demande du chef de la prison ou du procureur de la République.
Le juge de l'application des peines vous entendra ou entendra votre avocat avant de prendre sa décision.
Vous pouvez faire appel contre une décision de refus ou de retrait de réduction de peine prise par le juge de l'application des peines.
L'appel doit être fait dans les 24 heures après la notification de la décision de refus ou de retrait.
Où s’adresser ?
À savoir
le procureur de la République peut également faire appel contre les décisions du juge de l'application des peines prises en matière de réduction de peine.
Les réductions de peine peuvent continuer à avoir un effet même après votre sortie de détention.
En effet, le juge de l'application des peines peut décider de vous imposer certaines obligations après votre sortie, pendant une durée correspondant au total des réductions de peine dont vous avez bénéficié.
Ces obligations visent à favoriser votre réinsertion, à éviter que vous commettiez de nouvelles infractions ou encore à préserver les intérêts de la victime.
-
Code de procédure pénale : articles 721 à 721-3
Réductions de peine
Question-réponse
Qu'est-ce qu'une réduction de peine ?
Vérifié le 01/01/2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre), Ministère chargé de la justice
La réduction de peine est une baisse de la durée d'emprisonnement prononcée par le juge pénal. Cette réduction était accordée automatiquement en fonction de la durée de détention, mais la situation a changé depuis le 1
Pour pouvoir bénéficier d'une réduction de peine, vous devez avoir une bonne conduite pendant votre détention et faire des efforts de réadaptation sociale et de réinsertion.
Exemples d'actes de bonne conduite et de réinsertion :
- Respect du règlement intérieur de la prison
- Préparation d'un diplôme ou participation à une formation professionnelle
- Suivi d'une thérapie pour éviter la récidive
- Efforts d'indemnisation des victimes
La décision d'accorder une réduction de peine est prise par le juge de l'application des peines, après avis de la commission de l'application des peines.
Pour avoir une réduction de peine, vous devez envoyer une demande écrite au juge de l'application des peines compétent pour votre lieu de détention.
Où s’adresser ?
À noter
même si vous ne faites pas de demande, le juge de l'application des peines doit examiner au moins une fois par an l'opportunité de vous accorder une réduction de peine.
La durée de la réduction de peine est déterminée en fonction de l'importance de votre condamnation et de la durée de votre incarcération.
Le juge de l'application des peines tient compte également de votre comportement en prison et de la nature de l'infraction que vous avez commise.
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Le juge de l'application des peines peut vous accorder une réduction de peine qui peut aller jusqu'à 14 jours par mois d'incarcération.
Si votre condamnation a été assortie d'un suivi socio-judiciaire et que vous ne suivez pas le traitement proposé, la réduction de peine maximale qui vous sera accordée est limitée à 7 jours par mois d'incarcération.
Si vous avez été condamné pour une infraction commise sur une personne dépositaire de l'autorité publique, la réduction de peine maximale est aussi limitée. La durée de la réduction de peine est de 7 jours par mois d'incarcération s'il s'agit d'un crime et de 9 jours par mois d'incarcération s'il s'agit d'un délit.
Si vous avez fait des déclarations qui ont permis de de faire cesser ou d'éviter la réalisation de crimes graves, vous pouvez bénéficier d'une réduction exceptionnelle de peine pouvant aller jusqu'au tiers de votre peine.
Si vous avez aidé la direction de la prison à mettre fin ou à éviter la réalisation d'actes de mutinerie ou d'évasion, vous pouvez bénéficier d'une réduction exceptionnelle de peine pouvant aller jusqu'au tiers de votre peine.
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Le juge de l'application des peines peut vous accorder une réduction de peine maximale de 6 mois par année d'incarcération.
Si votre condamnation a été assortie d'un suivi socio-judiciaire et que vous ne suivez pas le traitement proposé, la réduction de peine maximale qui vous sera accordée est limitée à 3 mois par année d'incarcération.
Si vous avez été condamné pour un acte terroriste, la réduction de peine maximale qui vous sera accordée est également limitée à 3 mois par année d'incarcération.
Si vous avez été condamné pour une infraction commise sur une personne dépositaire de l'autorité publique, la réduction de peine maximale qui vous sera accordée est aussi limitée. La réduction de peine est de 3 mois par année d'incarcération s'il s'agit d'un crime et de 4 mois par année d'incarcération s'il s'agit d'un délit.
Si vous avez fait des déclarations qui ont permis de de faire cesser ou d'éviter la réalisation de crimes graves, vous pouvez bénéficier d'une réduction exceptionnelle de peine pouvant aller jusqu'au tiers de votre peine.
Au cas vous seriez condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, vous pouvez bénéficier d'une réduction exceptionnelle du temps d'épreuve pouvant aller jusqu'à 5 ans.
Si vous avez aidé la direction de la prison à à mettre fin ou à éviter la réalisation d'actes de mutinerie ou d'évasion, vous pouvez bénéficier d'une réduction exceptionnelle de peine pouvant aller jusqu'au tiers de votre peine.
Au cas vous seriez condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, vous pouvez bénéficier d'une réduction exceptionnelle du temps d'épreuve pouvant aller jusqu'à 5 ans.
La réduction de peine peut être retirée au cours de l'année suivante si vous avez une mauvaise conduite.
C'est le juge de l'application des peines qui détermine, avec l'aide de la commission de l'application des peines, les comportements qui peuvent être considérés comme une mauvaise conduite.
Elle peut notamment découler des faits suivants :
- Commettre de nouvelles infractions
- Refuser de se soumettre à des prélèvements pour établir votre empreinte génétique
- Tenter de soumettre le matériel biologique d'une tierce personne au prélèvement
Le retrait peut porter sur la totalité ou sur une partie de la réduction de peine.
Si vous refusez de vous soumettre à un prélèvement biologique, le retrait ne peut porter que sur les réductions de peine qui se rapportent à la condamnation pour laquelle le prélèvement doit être effectué.
La décision de retrait est prise par le juge de l'application des peines, après avis de la commission de l'application des peines.
Le juge de l'application des peines doit prendre une ordonnance qui précise les motifs du retrait.
Il peut agir de sa propre initiative ou à la demande du chef de la prison ou du procureur de la République.
Le juge de l'application des peines vous entendra ou entendra votre avocat avant de prendre sa décision.
Vous pouvez faire appel contre une décision de refus ou de retrait de réduction de peine prise par le juge de l'application des peines.
L'appel doit être fait dans les 24 heures après la notification de la décision de refus ou de retrait.
Où s’adresser ?
À savoir
le procureur de la République peut également faire appel contre les décisions du juge de l'application des peines prises en matière de réduction de peine.
Les réductions de peine peuvent continuer à avoir un effet même après votre sortie de détention.
En effet, le juge de l'application des peines peut décider de vous imposer certaines obligations après votre sortie, pendant une durée correspondant au total des réductions de peine dont vous avez bénéficié.
Ces obligations visent à favoriser votre réinsertion, à éviter que vous commettiez de nouvelles infractions ou encore à préserver les intérêts de la victime.
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Code de procédure pénale : articles 721 à 721-3
Réductions de peine
Question-réponse
Qu'est-ce qu'une réduction de peine ?
Vérifié le 01/01/2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre), Ministère chargé de la justice
La réduction de peine est une baisse de la durée d'emprisonnement prononcée par le juge pénal. Cette réduction était accordée automatiquement en fonction de la durée de détention, mais la situation a changé depuis le 1
Pour pouvoir bénéficier d'une réduction de peine, vous devez avoir une bonne conduite pendant votre détention et faire des efforts de réadaptation sociale et de réinsertion.
Exemples d'actes de bonne conduite et de réinsertion :
- Respect du règlement intérieur de la prison
- Préparation d'un diplôme ou participation à une formation professionnelle
- Suivi d'une thérapie pour éviter la récidive
- Efforts d'indemnisation des victimes
La décision d'accorder une réduction de peine est prise par le juge de l'application des peines, après avis de la commission de l'application des peines.
Pour avoir une réduction de peine, vous devez envoyer une demande écrite au juge de l'application des peines compétent pour votre lieu de détention.
Où s’adresser ?
À noter
même si vous ne faites pas de demande, le juge de l'application des peines doit examiner au moins une fois par an l'opportunité de vous accorder une réduction de peine.
La durée de la réduction de peine est déterminée en fonction de l'importance de votre condamnation et de la durée de votre incarcération.
Le juge de l'application des peines tient compte également de votre comportement en prison et de la nature de l'infraction que vous avez commise.
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Le juge de l'application des peines peut vous accorder une réduction de peine qui peut aller jusqu'à 14 jours par mois d'incarcération.
Si votre condamnation a été assortie d'un suivi socio-judiciaire et que vous ne suivez pas le traitement proposé, la réduction de peine maximale qui vous sera accordée est limitée à 7 jours par mois d'incarcération.
Si vous avez été condamné pour une infraction commise sur une personne dépositaire de l'autorité publique, la réduction de peine maximale est aussi limitée. La durée de la réduction de peine est de 7 jours par mois d'incarcération s'il s'agit d'un crime et de 9 jours par mois d'incarcération s'il s'agit d'un délit.
Si vous avez fait des déclarations qui ont permis de de faire cesser ou d'éviter la réalisation de crimes graves, vous pouvez bénéficier d'une réduction exceptionnelle de peine pouvant aller jusqu'au tiers de votre peine.
Si vous avez aidé la direction de la prison à mettre fin ou à éviter la réalisation d'actes de mutinerie ou d'évasion, vous pouvez bénéficier d'une réduction exceptionnelle de peine pouvant aller jusqu'au tiers de votre peine.
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Le juge de l'application des peines peut vous accorder une réduction de peine maximale de 6 mois par année d'incarcération.
Si votre condamnation a été assortie d'un suivi socio-judiciaire et que vous ne suivez pas le traitement proposé, la réduction de peine maximale qui vous sera accordée est limitée à 3 mois par année d'incarcération.
Si vous avez été condamné pour un acte terroriste, la réduction de peine maximale qui vous sera accordée est également limitée à 3 mois par année d'incarcération.
Si vous avez été condamné pour une infraction commise sur une personne dépositaire de l'autorité publique, la réduction de peine maximale qui vous sera accordée est aussi limitée. La réduction de peine est de 3 mois par année d'incarcération s'il s'agit d'un crime et de 4 mois par année d'incarcération s'il s'agit d'un délit.
Si vous avez fait des déclarations qui ont permis de de faire cesser ou d'éviter la réalisation de crimes graves, vous pouvez bénéficier d'une réduction exceptionnelle de peine pouvant aller jusqu'au tiers de votre peine.
Au cas vous seriez condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, vous pouvez bénéficier d'une réduction exceptionnelle du temps d'épreuve pouvant aller jusqu'à 5 ans.
Si vous avez aidé la direction de la prison à à mettre fin ou à éviter la réalisation d'actes de mutinerie ou d'évasion, vous pouvez bénéficier d'une réduction exceptionnelle de peine pouvant aller jusqu'au tiers de votre peine.
Au cas vous seriez condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, vous pouvez bénéficier d'une réduction exceptionnelle du temps d'épreuve pouvant aller jusqu'à 5 ans.
La réduction de peine peut être retirée au cours de l'année suivante si vous avez une mauvaise conduite.
C'est le juge de l'application des peines qui détermine, avec l'aide de la commission de l'application des peines, les comportements qui peuvent être considérés comme une mauvaise conduite.
Elle peut notamment découler des faits suivants :
- Commettre de nouvelles infractions
- Refuser de se soumettre à des prélèvements pour établir votre empreinte génétique
- Tenter de soumettre le matériel biologique d'une tierce personne au prélèvement
Le retrait peut porter sur la totalité ou sur une partie de la réduction de peine.
Si vous refusez de vous soumettre à un prélèvement biologique, le retrait ne peut porter que sur les réductions de peine qui se rapportent à la condamnation pour laquelle le prélèvement doit être effectué.
La décision de retrait est prise par le juge de l'application des peines, après avis de la commission de l'application des peines.
Le juge de l'application des peines doit prendre une ordonnance qui précise les motifs du retrait.
Il peut agir de sa propre initiative ou à la demande du chef de la prison ou du procureur de la République.
Le juge de l'application des peines vous entendra ou entendra votre avocat avant de prendre sa décision.
Vous pouvez faire appel contre une décision de refus ou de retrait de réduction de peine prise par le juge de l'application des peines.
L'appel doit être fait dans les 24 heures après la notification de la décision de refus ou de retrait.
Où s’adresser ?
À savoir
le procureur de la République peut également faire appel contre les décisions du juge de l'application des peines prises en matière de réduction de peine.
Les réductions de peine peuvent continuer à avoir un effet même après votre sortie de détention.
En effet, le juge de l'application des peines peut décider de vous imposer certaines obligations après votre sortie, pendant une durée correspondant au total des réductions de peine dont vous avez bénéficié.
Ces obligations visent à favoriser votre réinsertion, à éviter que vous commettiez de nouvelles infractions ou encore à préserver les intérêts de la victime.
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Code de procédure pénale : articles 721 à 721-3
Réductions de peine
Attention ! pour pouvoir bénéficier des aides le prestataire choisi (personne morale ou entreprise individuelle) est soumis à agrément délivré par l’autorité compétente suivant des critères de qualité ou, selon le service, à une autorisation.
Il existe de nombreux organismes agissant dans le domaine des services à la personne. Si vous recherchez un prestataire vous pouvez consulter l’annuaire des organismes de services à la personne.
Le CCAS de Thairé ne propose pas de services à la personne mais vous trouverez ci-dessous des informations plus détaillées sur les services pour lesquels le CCAS est régulièrement sollicité.