Lorsque l’état de santé ou l’invalidité permanente, d’une personne âgée et/ou en situation de handicap, ou atteinte de pathologies chroniques ne peut plus accomplir seule les actes simples de la vie quotidienne (se lever, s’habiller, préparer ses repas…), elle peut recourir à une auxiliaire de vie.
Cette dernière contribue alors au maintien à domicile des personnes dépendantes (personnes âgées, handicapées, malades) ou rencontrant des difficultés passagères.
L’auxiliaire de vie sociale
L’assistance dans les actes quotidiens de la vie recouvre de nombreuses missions. Ainsi un certain nombres d’actes essentiels sont assurés par une auxiliaire de vie sociale (AVS) : l’aide au lever et au coucher, à la toilette, à l’habillage, à la préparation et à la prise des repas, à la mobilité et aux déplacements.
L’auxiliaire de vie intervient également dans l’aménagement et l’entretien du cadre de vie : organiser l’espace du logement pour une circulation sécurisée, faire le ménage, le repassage,
Enfin l’auxiliaire de vie contribue à maintenir une vie sociale et relationnelle, en accompagnant les démarches administratives et en stimulant les facultés intellectuelles par la discussion, la lecture, des jeux et activités diverses, des promenades.
Attention ! l’auxiliaire de vie ne réalise pas les actes de soins qui relèvent d’un professionnel de santé.
Quel fonctionnement ?
Pour bénéficier de l’assistance d’une auxiliaire de vie sociale, il est possible soit de recourir à un organisme de services à la personne, soit d’employer directement un salarié pour effectuer les prestations concernées.
Attention ! en tant qu’employeur vous devez vous assurer de respecter la réglementation (contrat de travail, déclaration, rémunération …). Le site www.cesu.urssaf.fr vous accompagne dans ces démarches.
Les tarifs
Les tarifs dépendent de l’étendue des besoins et du niveau de dépendance de la personne sollicitant une assistance. Ils sont fixés sur une base horaire et sont majorés pour une prestation de nuit ou en jour férié.
Le coût de l’assistance à domicile peut être amorti grâce aux aides sociales ou financières : l’APA (allocation personnalisée d’autonomie), la réduction ou le crédit d’impôt de 50% des sommes versées.
Des aides peuvent aussi être sollicitées auprès des caisses de retraite, des mutuelles, des Centres Communaux d’Action sociale (CCAS), du Conseil Départemental, sous certaines conditions de ressources.
Afin de bien choisir la personne qui interviendra à votre domicile, il est donc important de bien déterminer les prestations dont vous avez besoin pour s’assurer que l’auxiliaire de vie répondra à toutes vos attentes. De même la formation de l’auxiliaire de vie pour assister des personnes avec des pathologies lourdes, l’assistance le week-end et le remplacement en période de congés sont des éléments à vérifier.
Si vous sollicitez un organisme, vérifiez également que celui-ci soit agréé, condition nécessaire pour bénéficier de la réduction ou du crédit d’impôt.
Renseignez-vous auprès de la mairie.
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Pour vous accompagner dans votre démarche, vous trouverez ci-dessous des informations pouvant vous aider.
Le CCAS de Thairé ne propose pas de service d’assistance mais vous pouvez consulter ci-dessous les différents acteurs intervenant sur le territoire de la commune. Attention ! cette liste n’est pas exhaustive, elle comprend uniquement les acteurs ayant pris contact avec le CCAS de Thairé. Pour obtenir plus de coordonnées vous pouvez consulter l’annuaire des organismes de services à la personne.
- Auxiliaires de vie indépendantes
- Florence Brissaud ☎ : 05 46 28 25 74 / 07 66 05 45 38 ✉ : florence.brissaud2009@gmail.com
- Association d’entraide multiple (AEM) ☎ : 05 46 50 71 71 🌐 : aem17.fr
- Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) d’Aigrefeuille ☎ : 05 46 35 69 05 ✉ : ccas@mairie-aigrefeuille.fr
- La Poste ☎ : 0 800 000 011 🌐 : laposte.fr/services-seniors
- Les Menus Services ☎ : 05 46 52 92 49 🌐 les-menus-services.com
Certains des acteurs ci-dessus proposent d’autres services à la personne tels que travaux ménagers, jardinage, bricolage, garde d’enfants …
Question-réponse
Dans quels cas saisir la commission départementale de conciliation ?
Vérifié le 18/12/2020 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
La commission départementale de conciliation (CDC) aide propriétaire (bailleur) et locataire à trouver une solution amiable à leur litige. Selon le type de litige (état des lieux, décence...), il peut être obligatoire de saisir la CDC avant de faire appel au juge. La CDC intervient gratuitement.
- Litige individuel
- Litige collectif
La CDC cherche un règlement amiable aux litiges opposant bailleur (propriétaire privé ou bailleur social) et locataire (utilisant le logement comme résidence principale) pour éviter si possible le recours au tribunal.
C'est un organisme paritaire composé à égalité de représentants des bailleurs et des locataires.
La CDC compétente est celle où est situé le logement.
La CDC intervient lorsque le logement loué (vide ou meublé) constitue la résidence principale du locataire, que le bailleur soit un propriétaire privé ou un bailleur social.
- Privé
- Social
La CDC est compétente pour les litiges individuels suivants :
- Dépôt de garantie
- État des lieux d'entrée ou de sortie
- Logement décent
- Ameublement (uniquement pour un logement loué meublé)
- Réparations incombant au bailleur ou au locataire
- Charges locatives
- Préavis (congé) donné par le bailleur ou le locataire
- Fixation du nouveau loyer (bail de sortie de la loi de 48)
- Fixation du loyer lors de la mise ou remise en location
- Hausse d'un loyer sous-évalué (au renouvellement du bail)
- Baisse d'un loyer sur-évalué (en cours de bail ou au renouvellement du bail)
- Complément de loyer
La CDC est compétente pour les litiges individuels suivants :
- Dépôt de garantie
- État des lieux d'entrée ou de sortie
- Logement décent
- Réparations incombant au bailleur ou au locataire
- Charges locatives
- Congé donné par le locataire
Attention :
elle n'est pas compétente pour les litiges concernant les loyers.
Est-ce obligatoire ?
Il est obligatoire de saisir la CDC pour ensuite pouvoir saisir le juge pour les motifs de litiges suivants :
- Hausse d'un loyer sous-évalué au renouvellement du bail
- Baisse d'un loyer sur-évalué (demande à l'approche du renouvellement du bail)
- Encadrement de l'évolution des loyers entre 2 locataires successifs
- Complément de loyer
Pour tous les autres motifs, la procédure à engager diffère selon le montant du litige :
- lorsqu'il est inférieur à 5 000 €, il faut saisir le conciliateur de justice pour pouvoir ensuite saisir le juge
- lorsqu'il est supérieur à 5 000 €, saisir la CDC ou le conciliateur de justice est facultatif. Il est possible de saisir directement le juge.
À savoir
le locataire doit continuer à payer le loyer et les charges. Seul le juge peut décider de bloquer temporairement le versement du loyer (hors charges) au bailleur, dans l'attente de la résolution du litige.
Qui saisit la CDC ?
La CDC peut être saisie par le bailleur ou par le locataire.
Comment la saisir ?
L'intervention de la CDC est gratuite.
La CDC doit être saisie par lettre recommandée avec accusé de réception.
Cette lettre doit être adressée à la CDC du département où est situé le logement concerné.
Où s’adresser ?
La lettre doit préciser les informations suivantes :
- Noms et adresses du locataire et du bailleur
- Objet du litige
- Copie du contrat de location
- Éléments de référence s'il s'agit d'une augmentation de loyer sous-évalué
- Documents utiles pour étayer le dossier (état des lieux, mails, courriers, plans...)
Dans quels délais ?
La CDC peut être saisie à tout moment, sauf pour les litiges suivants :
Litige | Délais pour saisir la CDC | |
Complément de loyer | Dans un délai de 3 mois à partir de la signature du bail | |
Loyer sous-évalué (demande à l'approche du renouvellement du bail) | Dans un délai de 4 mois avant la date d'échéance du bail | |
Loyer sur-évalué (demande à l'approche du renouvellement du bail) | Dans un délai de 4 mois avant la date d'échéance du bail | |
Logement décent | Dans les 2 mois qui suivent une mise en demeure de faire les travaux restée sans réponse | |
Fixation d'un nouveau loyer (bail de sortie progressive de la loi de 1948) | Dans les 3 mois qui suivent la réception de la proposition de bail de sortie progressive par le locataire |
Attention :
pour une augmentation de loyer sous-évalué ou une diminution de loyer, le juge doit être saisi après l'expiration du délai de réponse de la CDC (2 mois) et avant l'échéance du bail.
Convocation
Les parties (le bailleur et le locataire) sont convoquées par courrier simple ou par mail au moins 15 jours avant la date de la séance.
En cas d'absence de l'une des parties pour un motif légitime (motif médical, professionnel, familial...) et justifié (à l'appui d'un document justificatif), une nouvelle et dernière convocation peut être adressée.
Déroulement
Les parties peuvent se présenter en personne (éventuellement assistées).
En cas d'empêchement, il est possible de se faire représenter par une personne mandatée (par mandat de conciliation écrit).
À noter
si une des parties est absente le jour de la séance, la CDC constate qu'il est impossible de les concilier. Elle peut aussi émettre un avis sur la situation qui lui est éventuellement présentée par la partie présente.
Après avoir entendu les parties, la CDC tente d'arriver à un accord.
Accord
En cas d'accord, les parties signent un document de conciliation. Le recours au juge n'est alors plus possible. Par exemple, si le locataire renonce à une partie de son dépôt de garantie, il ne peut plus saisir le juge pour en obtenir la restitution.
Si l'une des parties ne respecte pas l'accord signé, l'autre partie peut saisir le juge pour le faire appliquer.
Absence d'accord
En l'absence d'accord, la CDC émet dans un délai de 2 mois un avis qu'elle adresse aux parties par lettre simple.
Une des parties peut saisir le juge.
L'avis de la CDC peut être porté à la connaissance du juge.
La CDC cherche un règlement amiable aux litiges opposant bailleur (propriétaire privé ou bailleur social) et locataires (occupant le logement comme résidence principale) pour éviter si possible de saisir le tribunal.
Saisir la CDC est toutefois facultatif : il est possible de saisir directement le juge.
C'est un organisme paritaire composé à égalité de représentants des bailleurs et des locataires.
La CDC compétente est celle où est situé le logement.
Attention :
la commission n'a pas compétence pour traiter un litige lié à un bail mobilité.
La CDC intervient lorsque le logement (loué vide ou meublé) constitue la résidence principale des locataires, que le bailleur soit un propriétaire privé ou un bailleur social.
- Privé
- Social
La CDC est compétente pour les litiges collectifs suivants :
- Application des accords nationaux ou locaux
- Fonctionnement d'un immeuble ou groupe d'immeuble (s'il est entièrement à usage locatif)
La CDC est compétente pour les litiges collectifs suivants :
- Application des accords nationaux ou locaux
- Fonctionnement d'un immeuble ou groupe d'immeubles (s'il est entièrement à usage locatif)
- Application du plan de concertation collective
Qui la saisit ?
La CDC peut être saisie par le bailleur, ou par plusieurs locataires, ou par une association représentative des locataires.
Comment la saisir ?
L'intervention de la CDC est gratuite.
La CDC peut être saisie à tout moment.
La CDC doit être saisie par lettre recommandée avec accusé de réception.
Cette lettre doit être adressée à la CDC du département où est situé le logement concerné.
Où s’adresser ?
La lettre doit préciser les informations suivantes :
- Noms et adresses des locataires concernés et du bailleur
- Objet du litige
- Copie des contrats de location
- Documents utiles pour étayer le dossier (état des lieux, mails, courriers, plans...)
Convocation
Les parties (le bailleur, les locataires ou l'association représentative des locataires) sont convoquées par courrier simple ou par mail au moins 15 jours avant la date de la séance.
En cas d'absence de l'une des parties pour un motif légitime (motif médical, professionnel, familial...) et justifié (à l'appui d'un document justificatif), une nouvelle et dernière convocation peut être adressée.
Déroulement
Les parties peuvent se présenter en personne (éventuellement assistées).
En cas d'empêchement, il est possible de se faire représenter par une personne mandatée (par mandat de conciliation écrit).
À noter
si une des parties est absente le jour de la séance, la CDC constate l'impossibilité de les concilier mais peut aussi émettre un avis sur la situation qui lui est éventuellement présentée par la partie présente.
Après avoir entendu les parties, la CDC tente d'arriver à un accord.
Accord
En cas d'accord, les parties signent un document de conciliation. Le recours au juge n'est alors plus possible. Par exemple, si le locataire renonce à une partie de son dépôt de garantie, il ne peut plus saisir le juge pour en obtenir la restitution.
Si l'accord signé n'est pas respecté par l'une des parties, l'autre peut saisir le juge pour le faire appliquer.
Absence d'accord
En l'absence d'accord, la CDC émet dans un délai de 2 mois un avis qu'elle adresse aux parties par lettre simple.
Une des parties peut saisir le juge.
L'avis de la CDC peut être porté à la connaissance du juge.
Attention :
Le locataire et le propriétaire d'un logement loué avec un bail mobilité n'ont pas accès à la CDC.
-
Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 sur les rapports locatifs : article 20
Compétences générales
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Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 sur les rapports locatifs : article 20-1
Logement décent
-
Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 sur les rapports locatifs : article 25
Loyer sous-évalué
-
Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 sur les rapports locatifs : article 25-11
Logement meublé
-
Décret n°2001-653 du 19 juillet 2001 relatif aux commissions départementales de conciliation
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Réponse ministérielle relative aux attributions des commissions départementales de conciliation
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